revue cinématographique «Asaru»

Le troisième numéro de la revue cinématographique «Asaru» vient de paraître et se trouve sur les étals des kiosques. Outre l’éditorial signé par El Hachemi Assad, les six rubriques composant ce magazine culturel destiné au septième art développent différentes facettes filmographiques ou se rapportant à la production filmique. Documentaires, longs métrages, projets et perspectives de productions cinématographique, la revue bimestrielle éditée par le commissariat du festival culturel national annuel du film amazigh donne un large aperçu sur le paysage cinématographique tant algérien qu’ étranger. Ainsi nous pouvons nous rapprocher du lauréat du César du meilleur court métrage français qui n’est autre que l’Algérien Lyès Salem.
Djamel Bendedouche et la reconstitution de la vie d’Arezki el Bachir, ce bandit d’honneur qui a défrayé la chronique judiciaire durant les années 70, un long métrage qui fera annale dans le rétablissement historique d’un des plus valeureux Algériens pour s’être attaqué de front en tant qu’individu au système colonial. Le cinéaste rend hommage au cinéma algérien qui « a eu son impact sur le plan africain et mondial jusqu’aux années 80».
Laissant place au nouveau souffle du cinéma algérien, « Asaru » permet aux non initiés et aux profanes, de se connecter au grand écran avec entres autres la présence de Nadia Cherabi et sa première expérience filmique “L’envers du miroir”, d’Arezki Metref et son documentaire « Ath Yanni, parole d’argent», Yanis Koussim et le film fiction «Khti» (Ma sœur) et Tariq Teguia et «Roma oula n’Touma» un long métrage qui traite de la malvie des jeunes Algériens et la recherche d’une existence vers un monde meilleur.
L’interview de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, le dossier sur le festival international du film arabe à Oran, et enfin le portrait du réalisateur Lyazid Khodja, actuellement à la tête de la filmathèque Zinet, incarne un travail de professionnels aussi bien pour le choix des thèmes que pour la présentation de la revue .

Nous avons vraiment besoin de ces revues.

je souhaite une bonne continuation à ASRU