[Présentation] l'autre monde
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[Présentation] l'autre monde
L'Autre Monde :
Sortie(s) : 07 novembre 2001 (France)non daté (USA)
Titre original: L'Autre Monde
Genre: Drame Durée: 1h40Pays: France, Algérie
Réalisé par:
Merzak Allouache
Avec:
Marie Brahimi, Karim Bouaiche, Nazim Boudjenah, Michelle Moretti, Abdelkrim Bahloul, Boualem Bennani, ...
plus...
L'histoire :
Yasmine et Rachid, parisiens, enfants d'émigrés, vivent une relation amoureuse sans problème lorsqu'un jour Rachid disparaît. Yasmine, apprend qu'il est en Algérie et décide de partir à sa recherche. Elle arrive dans un pays qu'elle ne connaît pas.
Pays en proie à la violence. Yasmine va, tout au long de son séjour, s'enfoncer dans l'horreur d'un pays où rien ne semble normal. Un autre monde où règne la mort. Elle apprend que Rachid faisait partie d'un convoi militaire tombé dans une embuscade tendue par les terroristes.
Deux soldats, dont Rachid, sont portés disparus alors que le reste de la troupe a été sauvagement massacré par les islamistes. Yasmine ne veut pas croire à la mort de Rachid.
Pays en proie à la violence. Yasmine va, tout au long de son séjour, s'enfoncer dans l'horreur d'un pays où rien ne semble normal. Un autre monde où règne la mort. Elle apprend que Rachid faisait partie d'un convoi militaire tombé dans une embuscade tendue par les terroristes.
Deux soldats, dont Rachid, sont portés disparus alors que le reste de la troupe a été sauvagement massacré par les islamistes. Yasmine ne veut pas croire à la mort de Rachid.
L'autre Monde
Effectivement , c'etait un autre monde pour qui l'Algerien ne pouvait s'identifier ! Un film qui tournait en rond et j'avais l'impression que c'etait de la complaisence aux occidentaux et meme cela c'est encore rater !
Le film raconte une histoire rocambolesque, qui se passe dans le sud Algerien. Avec une pied-noir aveugle qu'il a deja montrer dans "Bab El Oued City", je parles de la metaphore tiree par les cheveux, l'Algerie d'aujourd'hui n'est plus la meme que celle d'hier !
La seule image reel est le terroriste au regards "frustre", qui revient a la charge pour tuer ses "envies". Merzak Allouache apres plusieurs tentatives dans le cinema "independant d'auteur", se heurte a l'echec d'images faussees et inauthentiques.
Il est plus fait pour la comedie, parmis ses films que je prefere, "Salut Cousin" et l'inoubliable "Omar Gatlato" qui restent des films a messages et aux images iconoclastes .
Le film raconte une histoire rocambolesque, qui se passe dans le sud Algerien. Avec une pied-noir aveugle qu'il a deja montrer dans "Bab El Oued City", je parles de la metaphore tiree par les cheveux, l'Algerie d'aujourd'hui n'est plus la meme que celle d'hier !
La seule image reel est le terroriste au regards "frustre", qui revient a la charge pour tuer ses "envies". Merzak Allouache apres plusieurs tentatives dans le cinema "independant d'auteur", se heurte a l'echec d'images faussees et inauthentiques.
Il est plus fait pour la comedie, parmis ses films que je prefere, "Salut Cousin" et l'inoubliable "Omar Gatlato" qui restent des films a messages et aux images iconoclastes .
Amine-Kais- Membre Fondateur
- Nombre de messages : 12
Age : 56
Points : 0
Date d'inscription : 16/09/2007
Re: [Présentation] l'autre monde
Lettre d'intention de l'auteur et réalisateur
Ce scénario "l'Autre Monde" ainsi que le désir de réaliser un film en Algérie sont les résultats de deux séjours que j'ai effectues à Alger et au Sahara au cours du printemps 99.
depuis le tournage de mon long métrage "Bab el oued city" en 1993, je ne suis pas retourné à alger.
Six années d'absence pendant lesquelles j'ai ressentie durement le poids de l'éloignement.
durant cette période, l'Algérie était devenue pour moi un pays étrange d'où parvenaient avec une régularité morbide des informations stupéfiantes de violence, de mort. Un pays en guerre, dont les images s'estompaient lentement au fil du temps, jusqu'à ne plus être que des flashes rapides et routiniers du journal télévisé quotidien.
Et puis en 1999, peut être à cause d'une impression d'un retour à une certaine stabilité, j'ai eu envie de revenir voir, sentir, filmer, raconter quelque chose sur l'Algérie...
Le sujet s'est très vite imposé à moi après mon séjour en Algérie et ma rencontre avec une jeune journaliste algérienne Baya A. qui a tout de suite accepté de m'apporter les éléments qui me manquaient pour raconter cette histoire.
Baya A. a vécu toute cette période infernale de l'intérieur, sans cesser son travail sur le terrain, en se protégeant simplement par la prudence quotidienne et l'anonymat. ce travail de journaliste de terrain a énormément contribué à 'élaboration de notre histoire et à son enrichissement par l'insertion d'éléments directement issus de la réalité de ces années de violence.
A travers cette fiction, qui nous le savons, ne sera pas facilement acceptable en Algérie, il s'agit pour nous aussi de parler de la situation de l'Algérie d'aujourd'hui. C'est une fiction bien sûr, mais une fiction nourrie par les situations dramatiques et souvent incompréhensibles que vit ce pays.
ce qui m'a particulièrement surpris lors de mes derniers séjours d'écriture, c'est qu'à Alger personne ne semble vouloir parler de ce qui se passe à moins de cinquante kilomètre de la capitale. J'ai aussi eu l'impression qu'une amnésie s'installe et tous ceux qui sont morts sont oubliés lentement.
Il est vrai que la population aspire à la paix et à la tranquillité. Le commerce est florissant, la sécurité est de plus en plus assurée, les jeunes veulent s'éclater quand ils le peuvent et bien entendu comme dans beaucoup de pays du tiers-monde, la corruption et la pauvreté augmentent.
J'ai envie de faire ce film, aussi parce que je suis cinéaste et parce qu'il y a un besoin urgent de "sortir" des images de ce pays, un besoin urgent de fiction, un besoin de cinéma. L'état de délabrement de la culture et du cinéma en Algérie ces dernières années est absolument affolant.
Mes amis cinéastes restés au pays ont survécu comme ils ont pu, coincés entre la menace et l'inactivité forcée. Les acteurs et les techniciens aussi. Et tous commencent lentement à espérer une reprise. Les films algériens ne sont plus présents nulle part. Ils n'existent plu.
L'héroïne de "l'Autre Monde" est une femme, française et d'origine algérienne. A travers elle, ainsi que d'autres femmes qu'elle rencontre au cours de son voyage, je veux rendre hommage aux femmes algériennes dont le courage n'a eu aucune limite durant ces années de plomb.
Les dialogue du film seront majoritairement en français, l'héroïne Yasmine ne parlant par l'arabe. J'ai été surpris de trouver une langue française encore vivante, utilisée par des jeunes alors qu'officiellement l'arabisation est totale. Les antennes paraboliques ont joué pour les algériens un grand rôle d'ouverture vers le monde.
Merzak Allouache.
Ce scénario "l'Autre Monde" ainsi que le désir de réaliser un film en Algérie sont les résultats de deux séjours que j'ai effectues à Alger et au Sahara au cours du printemps 99.
depuis le tournage de mon long métrage "Bab el oued city" en 1993, je ne suis pas retourné à alger.
Six années d'absence pendant lesquelles j'ai ressentie durement le poids de l'éloignement.
durant cette période, l'Algérie était devenue pour moi un pays étrange d'où parvenaient avec une régularité morbide des informations stupéfiantes de violence, de mort. Un pays en guerre, dont les images s'estompaient lentement au fil du temps, jusqu'à ne plus être que des flashes rapides et routiniers du journal télévisé quotidien.
Et puis en 1999, peut être à cause d'une impression d'un retour à une certaine stabilité, j'ai eu envie de revenir voir, sentir, filmer, raconter quelque chose sur l'Algérie...
Le sujet s'est très vite imposé à moi après mon séjour en Algérie et ma rencontre avec une jeune journaliste algérienne Baya A. qui a tout de suite accepté de m'apporter les éléments qui me manquaient pour raconter cette histoire.
Baya A. a vécu toute cette période infernale de l'intérieur, sans cesser son travail sur le terrain, en se protégeant simplement par la prudence quotidienne et l'anonymat. ce travail de journaliste de terrain a énormément contribué à 'élaboration de notre histoire et à son enrichissement par l'insertion d'éléments directement issus de la réalité de ces années de violence.
A travers cette fiction, qui nous le savons, ne sera pas facilement acceptable en Algérie, il s'agit pour nous aussi de parler de la situation de l'Algérie d'aujourd'hui. C'est une fiction bien sûr, mais une fiction nourrie par les situations dramatiques et souvent incompréhensibles que vit ce pays.
ce qui m'a particulièrement surpris lors de mes derniers séjours d'écriture, c'est qu'à Alger personne ne semble vouloir parler de ce qui se passe à moins de cinquante kilomètre de la capitale. J'ai aussi eu l'impression qu'une amnésie s'installe et tous ceux qui sont morts sont oubliés lentement.
Il est vrai que la population aspire à la paix et à la tranquillité. Le commerce est florissant, la sécurité est de plus en plus assurée, les jeunes veulent s'éclater quand ils le peuvent et bien entendu comme dans beaucoup de pays du tiers-monde, la corruption et la pauvreté augmentent.
J'ai envie de faire ce film, aussi parce que je suis cinéaste et parce qu'il y a un besoin urgent de "sortir" des images de ce pays, un besoin urgent de fiction, un besoin de cinéma. L'état de délabrement de la culture et du cinéma en Algérie ces dernières années est absolument affolant.
Mes amis cinéastes restés au pays ont survécu comme ils ont pu, coincés entre la menace et l'inactivité forcée. Les acteurs et les techniciens aussi. Et tous commencent lentement à espérer une reprise. Les films algériens ne sont plus présents nulle part. Ils n'existent plu.
L'héroïne de "l'Autre Monde" est une femme, française et d'origine algérienne. A travers elle, ainsi que d'autres femmes qu'elle rencontre au cours de son voyage, je veux rendre hommage aux femmes algériennes dont le courage n'a eu aucune limite durant ces années de plomb.
Les dialogue du film seront majoritairement en français, l'héroïne Yasmine ne parlant par l'arabe. J'ai été surpris de trouver une langue française encore vivante, utilisée par des jeunes alors qu'officiellement l'arabisation est totale. Les antennes paraboliques ont joué pour les algériens un grand rôle d'ouverture vers le monde.
Merzak Allouache.
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