Realisateurs Algeriens
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Realisateurs Algeriens
Merzak Allouache
Né en 1944, diplômé comme son compatriote Farouk Beloufa de l’inc (Institut national de cinéma d’Alger) à Ben Aknoun et de l’idhec, il commence à travailler à l’oaa (Office des actualités algériennes), puis au cnc (Centre national du cinéma) au sein du ministère de l’Information et de la Culture. C’est pour ce ministère qu’il réalise son premier documentaire en 1973, Nous et la révolution. Son dernier film, L’Autre monde, est sorti l’an passé en France.
Omar Gatlato
1976, 80 min, avec Boualem Bennani
Premier long métrage de Merzak Allouache, qui rompt avec les films de ses aînés en s’intéressant avec humour à l’Algérie post-révolutionnaire. Omar, dit Gatlato à cause de son côté macho, est un jeune banlieusard qui habite sur les hauteurs de Bab el-Oued. Passionné de musique, il possède une mini-cassette et passe son temps à enregistrer des chansons chaabi. Un jour, une cassette et la voix d’une femme transforment son existence.
1994, 90 min, avec Nadia Kaci, Mohamed Ourdache, Hassan Abdou
Vingt ans après, retour dans le quartier d’Omar Gatlato, où l’atmosphère n’est plus à la rigolade. Boualem, jeune boulanger, travaille la nuit et dort le jour. Sans cesse dérangé par le haut-parleur de la mosquée qui, du toit de son immeuble, répand la parole de l’imam et l’empêche de dormir, il l’arrache. L’incident devient une affaire d’Etat et les intégristes islamiques traquent le coupable. Prix de la critique internationale au Festival de Cannes 1994.
Yamina Bachir-Chouikh
Elle entre en 1973 à l’oncic (Office national du commerce et de l’industrie cinématographiques) et travaille comme assistante, scripte puis monteuse sur les films d’Ahmed Rachedi, Abdelkader Lagta, Okacha Touita, et Mohamed Chouikh, son mari. Il lui a fallu cinq ans pour réaliser Rachida, son premier film.
2002, 100 min, avec Bahia Rachedi, Ibtissem Djouadi, Nacera Merah
Institutrice à Alger, Rachida vit avec sa mère, divorcée. Son existence bascule quand de jeunes terroristes lui demandent de poser une bombe dans son école. Devant son refus catégorique, ils lui tirent dessus. La jeune femme s’en sort et se réfugie à la campagne. Portrait d’une femme prise dans la tourmente du terrorisme. Film présenté au Festival de Cannes 2002, en sélection officielle – Un certain regard.
Farouk Beloufa
Né en 1947, diplômé de l’idhec, il réalise en 1973 le documentaire Insurrectionnelle, qui est remonté par les autorités algériennes et présenté en salles comme une œuvre collective sous le titre La Guerre de Libération. Assistant de Youssef Chahine en 1976 sur Le Retour de l’enfant prodigue, il tourne Nahla trois ans plus tard.
Nahla
1979, 111 min, avec Yasmine Khlat, Lina Tebbara, Nabila Zitouni
Liban, 1975, guerre civile. Un journaliste algérien entretient des relations avec trois femmes très différentes : Nahla, la chanteuse, Hind l’activiste palestinienne et Maha la journaliste. Succès critique à sa sortie, reconnu comme l’un des plus grands films algériens, ce beau portrait de Libanais, pris dans la confusion du conflit, reste à ce jour l’unique long métrage de
Rachid Bouchareb
Né en 1953 en France de parents originaires de Maghnia, il commence sa carrière en travaillant dans l’audiovisuel et tourne son premier long métrage Baton Rouge en 1985. Son troisième film, Poussières de vie, est nominé aux Oscars en 1996 dans la catégorie du Meilleur Film étranger. Producteur – notamment de L’Humanité de Bruno Dumont – avec sa société 3B Productions, il a créé également la société de distribution Tassili à Oran. Djamel Debbouze, Samy Naceri et Roschdy Zem sont au générique de son prochain film, Indigènes.
1991, 80 min, avec Mourad Bounaas, Pierre-Loup Rajot, Nozha Khouadra
Expulsé de France, un jeune émigré se retrouve en Algérie, « son pays », dont il ne connaît ni la langue ni les mœurs. Il y tombe amoureux
d’une jeune fille et tente avec elle de regagner l’Hexagone.
A suivre ...
Né en 1944, diplômé comme son compatriote Farouk Beloufa de l’inc (Institut national de cinéma d’Alger) à Ben Aknoun et de l’idhec, il commence à travailler à l’oaa (Office des actualités algériennes), puis au cnc (Centre national du cinéma) au sein du ministère de l’Information et de la Culture. C’est pour ce ministère qu’il réalise son premier documentaire en 1973, Nous et la révolution. Son dernier film, L’Autre monde, est sorti l’an passé en France.
Omar Gatlato
1976, 80 min, avec Boualem Bennani
Premier long métrage de Merzak Allouache, qui rompt avec les films de ses aînés en s’intéressant avec humour à l’Algérie post-révolutionnaire. Omar, dit Gatlato à cause de son côté macho, est un jeune banlieusard qui habite sur les hauteurs de Bab el-Oued. Passionné de musique, il possède une mini-cassette et passe son temps à enregistrer des chansons chaabi. Un jour, une cassette et la voix d’une femme transforment son existence.
Bab el oued City
1994, 90 min, avec Nadia Kaci, Mohamed Ourdache, Hassan Abdou
Vingt ans après, retour dans le quartier d’Omar Gatlato, où l’atmosphère n’est plus à la rigolade. Boualem, jeune boulanger, travaille la nuit et dort le jour. Sans cesse dérangé par le haut-parleur de la mosquée qui, du toit de son immeuble, répand la parole de l’imam et l’empêche de dormir, il l’arrache. L’incident devient une affaire d’Etat et les intégristes islamiques traquent le coupable. Prix de la critique internationale au Festival de Cannes 1994.
Yamina Bachir-Chouikh
Elle entre en 1973 à l’oncic (Office national du commerce et de l’industrie cinématographiques) et travaille comme assistante, scripte puis monteuse sur les films d’Ahmed Rachedi, Abdelkader Lagta, Okacha Touita, et Mohamed Chouikh, son mari. Il lui a fallu cinq ans pour réaliser Rachida, son premier film.
Rachida
2002, 100 min, avec Bahia Rachedi, Ibtissem Djouadi, Nacera Merah
Institutrice à Alger, Rachida vit avec sa mère, divorcée. Son existence bascule quand de jeunes terroristes lui demandent de poser une bombe dans son école. Devant son refus catégorique, ils lui tirent dessus. La jeune femme s’en sort et se réfugie à la campagne. Portrait d’une femme prise dans la tourmente du terrorisme. Film présenté au Festival de Cannes 2002, en sélection officielle – Un certain regard.
Farouk Beloufa
Né en 1947, diplômé de l’idhec, il réalise en 1973 le documentaire Insurrectionnelle, qui est remonté par les autorités algériennes et présenté en salles comme une œuvre collective sous le titre La Guerre de Libération. Assistant de Youssef Chahine en 1976 sur Le Retour de l’enfant prodigue, il tourne Nahla trois ans plus tard.
Nahla
1979, 111 min, avec Yasmine Khlat, Lina Tebbara, Nabila Zitouni
Liban, 1975, guerre civile. Un journaliste algérien entretient des relations avec trois femmes très différentes : Nahla, la chanteuse, Hind l’activiste palestinienne et Maha la journaliste. Succès critique à sa sortie, reconnu comme l’un des plus grands films algériens, ce beau portrait de Libanais, pris dans la confusion du conflit, reste à ce jour l’unique long métrage de
Rachid Bouchareb
Né en 1953 en France de parents originaires de Maghnia, il commence sa carrière en travaillant dans l’audiovisuel et tourne son premier long métrage Baton Rouge en 1985. Son troisième film, Poussières de vie, est nominé aux Oscars en 1996 dans la catégorie du Meilleur Film étranger. Producteur – notamment de L’Humanité de Bruno Dumont – avec sa société 3B Productions, il a créé également la société de distribution Tassili à Oran. Djamel Debbouze, Samy Naceri et Roschdy Zem sont au générique de son prochain film, Indigènes.
Cheb
1991, 80 min, avec Mourad Bounaas, Pierre-Loup Rajot, Nozha Khouadra
Expulsé de France, un jeune émigré se retrouve en Algérie, « son pays », dont il ne connaît ni la langue ni les mœurs. Il y tombe amoureux
d’une jeune fille et tente avec elle de regagner l’Hexagone.
A suivre ...
Re: Realisateurs Algeriens
Belkacem Hadjadj
Né en 1950 à Alger, Belkacem Hadjadj vit à Bruxelles depuis de nombreuses années. Il étudie d’abord le cinéma à l’INSAS, d’où il sort diplômé en 1977, il travaille pour la Radio Télévision belge (RTB) jusqu’en 1978 puis pour la Radio Télévision algérienne (RTA), entre 1978 et 1987. De 1985 à 1991, il enseigne le cinéma à l’Institut National des Sciences de l’Information et de la Communication (INSIC) d’Alger.
Filmographie
-El Manara, L.M cinéma, 2004
-Taxi El majnoun, série caméra cachée, Ramadhan, 2001
-Une Femme taxi à Bel Abbes, Doc’52, 2000
Primé à la Biennale du cinéma arabe Paris, et autres prix
-Arc-en-ciel écarlate, Doc’52, 1999
Primé à Genève, Bruxelles, Montréal, Ouagadougou
-Machaho, L.M cinéma, 1996
Antigone d’or et Prix du public Festival du film méditerranée de Montpellier, et autres prix (Bastia, Fribourg, Milan, Ouagadougou)
-El Khamssa, L.M téléfilm, 1988
-Djillali-El-Gataa, L.M téléfilm, 1984
-Bouziane-El-Kalai, L.M téléfilm, 1983
Prix Venezia Genti Mostra de Venise 1984
-Le Bouchon, L.M téléfilm, 1980
-La Goutte, court métrage, 1982
1er Prix du court métrage, Amiens
Dernière édition par le 30.09.07 20:12, édité 3 fois
Re: Realisateurs Algeriens
Amar Laskri
Né en 1942 à Aïn Berda en Algérie, Amar Laskri étudie le théâtre, la radio, la télévision et le cinéma à Belgrade. Après trois films de court métrage, il contribue, par la réalisation d’un épisode, au film de fiction collectif L’Enfer à dix ans (1968).
Il dirige le CAAIC de 1996 à 1998, date de sa dissolution.
Longs métrages :
Patrouille à l’est
Dawriyyah nahwa al-sharq (1972)
El moufid / Al-mufid (1978)
Les Portes du silence
Abwâb al-çoumt (1987)*
leur de lotus (1998).
P.S : On cherche à contacter l'association adhwa'2 dont le directeur est Amar LASKRI. pour organiser sur ce forum : Une cyber exposition des photos et des affiches
Né en 1942 à Aïn Berda en Algérie, Amar Laskri étudie le théâtre, la radio, la télévision et le cinéma à Belgrade. Après trois films de court métrage, il contribue, par la réalisation d’un épisode, au film de fiction collectif L’Enfer à dix ans (1968).
Il dirige le CAAIC de 1996 à 1998, date de sa dissolution.
Longs métrages :
Patrouille à l’est
Dawriyyah nahwa al-sharq (1972)
El moufid / Al-mufid (1978)
Les Portes du silence
Abwâb al-çoumt (1987)*
leur de lotus (1998).
P.S : On cherche à contacter l'association adhwa'2 dont le directeur est Amar LASKRI. pour organiser sur ce forum : Une cyber exposition des photos et des affiches
Re: Realisateurs Algeriens
BAKHTI Benamar
Algérie
Né à Tlemcen en Algérie, BAKHTI étudia le cinéma à I'IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques) à Paris, puis il travailla comme assistant à la télévision française (I'ORTF) et pour les cinéastes Jean-Paul SASSY et Claude LELOUCH. De retour en Algérie, il entra à la RTA comme réalisateur et réalisa quelques téléfilms dont Le combattant / El-khalidoune et Limada. Il connut un large succès auprès du public avec trois films : Le retour, un long métrage en 16 mm pour la RTA ; L'épopée de Cheikh Bouamama (1983), un film historique sur la lutte contre le colonialisme ; et surtout Le clandestin, un long métrage en 35 mm pour I'ENPA.
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